Passer la navigation

Clément, Anthony, Bastien, Satine et Orlane, étudiants en BUT HSE cursus RSN

Les élèves de BUT HSE cursus RSN à La Ciotat et leurs professeurs

 

 

Clément 22 ans chez EDF, Anthony 38 ans chez EDF, Bastien 20 ans chez Mirion Technologies, Satine 21 ans chez ONET Technologies et Orlane  20 ans chez EDF, sont en 3ème année de BUT Hygiène Sécurité Environnement cursus Radio protection et Sureté Nucléaire à La Ciotat. Ils témoignent de leur expérience.

 

 
 
 
 
Comment as-tu connu ce BUT ? Pourquoi avoir choisi cette formation ?

Satine :  j’ai intégré le BUT HSE directement en deuxième année sans connaître les spécialités proposées. Au moment de choisir, la filière RSN m’a semblé être la plus cohérente avec mes perspectives (emploi concret, dans un domaine complet et passionnant) et la plus scientifiquement complète (physique nucléaire, calculs radioprotection, …).

Orlane : au début je souhaitais être officier sapeur-pompier puis en découvrant le nucléaire notamment dans un cours de Monsieur Falco (Responsable du CURSUS RSN) je me suis rendu compte que ce milieu me fascinait vraiment. C’est une formation complète et riche en termes de connaissances et de compétences opérationnelles grâce aux intervenants et au chantier école.

 

Qu’est ce qui t’ as motivé à rejoindre la filière nucléaire ?

Bastien : l’innovation de ce secteur et la possibilité de travailler dans différents endroits (la mobilité).

Satine : la promesse d’emploi sur le long terme (secteur d’avenir, avec un grand nombre d’emplois à la clé). J'ai grandi à Cruas, à proximité du CNPE, ce qui m’a permis de ne pas appréhender le secteur nucléaire en termes de danger. Les salaires avantageux et les possibilités d’évolution dans plusieurs domaines (médical, militaire, recherche, etc…) m'ont également motivée à rejoindre la filière.La promesse d’emploi sur le long terme (secteur d’avenir, avec un grand nombre d’emplois à la clé). J'ai grandi à Cruas, à proximité du CNPE, ce qui m’a permis de ne pas appréhender le secteur nucléaire en termes de danger. Les salaires avantageux et les possibilités d’évolution dans plusieurs domaines (médical, militaire, recherche,…) m'ont également motivée à rejoindre la filière.

 

Quelle sont tes missions durant ton alternance ?

Bastien :
   - la numérisation de la formation sur une plateforme dédiée
   - la gestion d’un dossier déchet auprès de l’ANDRA
   - les contrôles d’ambiances
   - l'inventaire et les contrôles des sources

Anthony :
   - la préparation et le suivi du chantier : de la demande de devis à la clôture du chantier

Orlane :
   - la radioprotection
   - les incendies
   - la sécurité conventionnelle

 

Quel est le rôle de ton maître d’apprentissage ? Qu’est-ce qu’il t’apporte au quotidien ?

Clément : il me forme en tant que préparateur d’intervention et m’aide au niveau des cours que j’ai à l’IUT.

Bastien : elle m’éclaire sur la réalité du métier de la radioprotection et m’aide dans mes tâches tout en me laissant travailler et réfléchir de manière autonome.

Satine : il m'aide dans les procédures administratives militaires d’accès au site et a assuré mon intégration dans l’entreprise et auprès de l’équipe.

 

Qu’est ce qui t’as le plus surpris / étonné sur ton lieu de travail ?

Bastien : la présence de nombreux corps de métier plus ou moins proche du nucléaire et l’approche différente notamment sur la formation aux risques radiologiques.

Anthony : un bon accueil et une équipe compétente et à l’écoute des nouveaux arrivants.

Orlane : l’insertion dans le service a été très rapide, les gens sont bienveillants et prennent le temps de m’expliquer les missions avant de me laisser plus d’autonomie.

 

Qu’est ce qui te plaît le plus dans ton métier ?

Clément : évaluer, anticiper et éviter tous les risques sur un chantier.

Anthony : l’échange avec les différentes entreprises et le fait de voir ses chantiers se réaliser.

Orlane : apprendre de nouvelles choses tous les jours, découvrir des métiers et échanger sur les pratiques.
Devoir être rigoureuse et organisée pour mener à bien les missions qui me sont confiées.

Bastien : la variété des tâches à effectuer au quotidien.

 

Que souhaites-tu faire après ton BUT ?

Satine : pas encore très défini mais sûrement un master d’ingénierie nucléaire ou un emploi dans la marine nationale.

Orlane : je souhaite faire le diplôme d’ingénieur des Mines de St Étienne spécialité Génie Nucléaire.

Bastien : je souhaiterais poursuivre mes études sur un master ou diplôme d’ingénieur sur la radioprotection et la sûreté nucléaire.

Anthony : je souhaite avoir un CDI dans mon poste actuel et continuer cette aventure.

 

As-tu un conseil pour ceux qui hésiteraient à rejoindre le BUT HSE - RSN ?

Orlane : le nucléaire est un métier d’avenir, il y a une immensité de choses à découvrir et faire cette formation c’est s’assurer un avenir professionnel.
Que ce soit pour être technicien, chargé d’affaire ou ingénieur, il y a de nombreuses offres d’emploi. C’est une formation pluridisciplinaire qui nous permet d’acquérir de nombreuses connaissances.

Bastien : le BUT HSE-RSN est une très bonne voie pour accéder aux métiers de la radioprotection sur le plan théorique (TD) mais aussi sur le plan pratique (TP chantier école) afin de se rapprocher au mieux de la réalité du terrain.

Satine : le nucléaire est un domaine extrêmement complet et passionnant. Nous avons des travaux pratiques à la Ciotat qui rendent les études plus concrètes et facilitent l’apprentissage du métier de technicien.

 

Deux élèves en tenue de protection et une femme en blouse bleue
Des élèves enfilent des masques pour la radioprotection

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un conseil ou un mot pour les femmes qui souhaitent rejoindre la filière nucléaire ?

Anthony : la mixité des équipes apporte de bonnes choses et des angles de vues différents dans la résolution des problèmes et la façon de gérer le travail. Les femmes ont leur place autant que les hommes alors il ne faut pas hésiter.

Satine : en tant que femme dans ce domaine très masculin, je réalise tout le bénéfice que l’on peut apporter au sein d’une équipe ou d'une classe. Il y a extrêmement peu de femmes alors que ce domaine est vraiment passionnant et les gens sont adorables !

Orlane : il y a de plus en plus de femmes dans le nucléaire même si nous sommes une petite partie de l’effectif les mentalités changent et évoluent.

Bastien : dans mon entreprise, une grande politique pour l’intégration des femmes a été mise en place depuis quelques années et qui a très bien marché (quasiment autant d’hommes que de femmes sur le site Mirion Lamanon). La tendance va vers un développement sur tout le secteur nucléaire de cette politique. Il ne faut donc plus hésiter, femme comme homme, à rejoindre le secteur nucléaire.

 

Un grand merci aux étudiants qui ont accepté de nous livrer leur témoignage, ainsi qu'au responsable de formation, Monsieur Franck FALCO.